Publié le : 02 novembre 20218 mins de lecture

Sur un marché de plus en plus varié, il peut être difficile de faire son choix parmi les nombreuses bicyclettes électriques tout-terrain. Bien qu’ils ne soient toujours pas appréciés par certains « puristes », les vtc électriques sont de plus en plus populaires. Utilisés par les motards de longue date, les passionnés et les familles (mais aussi pour des courses dédiées), les e-MTB sont désormais arrivés à maturité. De nombreux cyclistes de randonnée et de descente les adorent et les considèrent comme une véritable alternative aux VTC classiques.

Types

Tout d’abord, vous devez comprendre comment et où utiliser un vtc. En effet, il en existe plusieurs types, qui correspondent essentiellement aux catégories classiques du VTC. On va commencer par les vélos XC, souvent équipés uniquement d’une fourche avant pour amortir les 100/120 mm de débattement. Ils sont les moins chers, les plus légers et les plus aptes à affronter les montées glissantes (surtout s’ils sont équipés de deux essieux), mais ils sont aussi les moins adaptés aux sentiers particulièrement accidentés. Pour une utilisation plus exigeante sur des sentiers comportant de gros rochers, des sauts et des chutes, il est préférable d’opter pour un vélo de trail électrique ou peut-être un vélo tout terrain/enduro. Il s’agit de vélos polyvalents adaptés à tous les cas de figure qui, grâce à une fourche avant et un amortisseur à l’arrière, à partir de 130 mm de débattement (vélos de trail) et même jusqu’à 200 mm (pour les vélos de descente), à des potences beaucoup plus généreuses, à des pneus de grandes sections et à une structure beaucoup plus robuste, ne craignent rien. Cliquez sur ce lien pour trouver le meilleur vélo électrique tout chemin.

Caractéristiques et composants de base

Après avoir compris l’usage que vous voulez en faire, et donc la catégorie de référence, il est bon de commencer par examiner les composants de base, qui auront évidemment un impact important sur le coût final. La première chose à regarder est le cadre, non pas tant pour le fait qu’il soit en aluminium ou en carbone (décidément plus cher et plus performant), ni pour la taille (qui doit être choisie en fonction de vos mesures anthropométriques), mais surtout pour savoir s’il est frontal ou intégral, c’est-à-dire avec seulement la fourche pour amortir le train avant, ou avec le plus de l’amortisseur arrière. La taille des roues est également importante, avec un diamètre de 27,5 ou 29 pouces, ces dernières étant de plus en plus utilisées dans le monde des vtc électriques pour un meilleur franchissement des obstacles, un meilleur confort et une meilleure stabilité. Le choix de la suspension, généralement pneumatique et du système de freinage, généralement hydraulique et avec des freins à disque de taille généreuse, compte tenu du poids, est également important. Mais en gros, plus le prix augmente, plus les composants sont raffinés, légers et généralement plus durables.

En ce qui concerne les pneus, les VTC électriques, contrairement aux vélos musclés, sont le plus souvent équipés de pneus assez cagneux et de taille généreuse, privilégiant des sections de plus de 2,5 pouces, jusqu’à 2,8 pouces, le plus dans le jargon. Dans tous les cas, les pneus tubeless sont préférables, éventuellement avec des inserts anti-crevaison si vous utilisez des pressions très basses (inférieures à un bar) et si vous roulez sur des sentiers très rocailleux et irréguliers.

Batterie et autonomie

Le Fazua Evation est l’un des composants les plus importants d’un e-MTB, avec le moteur. Contrairement aux moteurs électriques, il y a beaucoup plus de liberté en ce qui concerne les batteries, qui sont de toute façon au lithium-ion, avec des unités qui commencent à environ 250 Wh (du Fazua mentionné) et dans certains cas dépassent même les trois chiffres (le Polini E-P3 par exemple). Mais une capacité plus élevée n’est pas forcément pratique dans tous les cas, bien au contraire. Beaucoup de choses dépendent de vos besoins, de la façon dont vous voulez l’utiliser, du type de VTC électrique et, en général, de ce que vous attendez d’un tel vélo. Car si l’objectif est de parcourir des sentiers de VTC avec plus de 2/3 mille mètres de dénivelé positif répartis sur plusieurs kilomètres de chemins accidentés, il est clair qu’une batterie de plus grande capacité est indispensable. En revanche, pour ceux qui préfèrent la facilité de conduite, la maniabilité, la légèreté ou simplement des circuits moins extrêmes, des capacités moyennes de 4/500 Wh sont suffisantes.

En ce qui concerne l’autonomie, de nombreux facteurs doivent être pris en compte : le poids total du cycliste, des accessoires et du vélo, le niveau d’assistance, la puissance musculaire, l’itinéraire, le dénivelé, le terrain, les cycles de charge, le vent, la température, la cadence, les pneus, etc. Il est presque impossible de donner un véritable retour d’information en termes d’heures/kilomètres. Pour le reste, d’autres éléments sont à connaître : la recharge, qui prend généralement 4/5 heures, les cycles de recharge garantis, très variables selon les fabricants (ils vont de 500 à 1000), la garantie, qui est d’au moins 2 ans, et la possibilité d’extension, qui permet dans certains cas d’installer une batterie supplémentaire pour augmenter encore l’autonomie.

Gestion du vélo : applications et ordinateur de bord

Côté gestion, tout VTC électrique dispose d’un écran qui fait office de cyclocompteur pour enregistrer les données, le kilométrage, indiquer le dénivelé positif et négatif cumulé, mais qui permet aussi de gérer les différents niveaux d’assistance du vélo (Eco, Sport, Boost, etc.), d’afficher le pourcentage de charge restante, d’activer les fonctions d’aide à la marche, et d’autres aspects qui varient selon les modèles. En outre, certains moteurs sont également équipés d’applications propriétaires qui donnent à l’utilisateur la possibilité de certaines opérations telles que la navigation, l’affichage de l’état de la batterie, des données spécifiques en temps réel tel que le niveau de couple, le rapport inséré, la cadence (fréquence de pédalage), ou même la personnalisation et le réglage de certains aspects du moteur tels que la puissance de pointe et d’autres choses.

Quels moteurs ?

Lorsqu’il s’agit de VTC électriques, il est important de considérer les moteurs qui les alimentent. D’abord les grands noms du secteur ensuite le type de fixation, qui sur les vélos de ce type doit se trouver au milieu du cadre, en bas : dans le pédalier, pour des raisons évidentes de maniabilité et de meilleure répartition du poids. La limite de puissance de 250 watts s’applique également aux e-MTB, qui, du moins sur le papier, portent tout ce chiffre en vertu de la loi (homologation). Cependant, il s’agit d’une valeur de puissance continue qui fournit des pics et des creux très différents dans certaines situations. Dans tous les cas, ce qui varie entre les différents appareils, c’est le poids (de 2,5 à plus de 4 kg), l’encombrement (toujours plus petit avec les versions les plus récentes), le couple et l’expérience utilisateur, qui varie en fonction de la sensibilité de chaque appareil.